La Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) est active en Tanzanie depuis 1968. Depuis, elle a collaboré avec des institutions gouvernementales, des organisations de la société civile, des syndicats, des établissements d'enseignement et des médias. La fondation vise à faciliter la prise de décision politique en adoptant une approche sensible au genre dans quatre domaines thématiques : l'égalité des sexes, les institutions démocratiques et la capacité d'action politique des jeunes, l'urbanisation équitable et proche des citoyens, et le travail syndical. Elle encourage un débat public ouvert, promeut un urbanisme inclusif et équitable et soutient les syndicats et ceux qui œuvrent pour l'égalité des sexes afin qu'ils contribuent au modèle de développement du pays.
Avec l'arrivée de la première femme chef de gouvernement du pays en 2021, le paysage politique tanzanien a considérablement changé. Le président Hassan a adopté un ton plus conciliant envers l'opposition politique et la société civile et se montre ouvert au dialogue. Cependant, des défis structurels subsistent dans le système politique, y compris les débats continus sur la gouvernance et les réformes constitutionnelles. L'ère politique actuelle est marquée par l'incertitude, car le résultat des réformes et l'évolution de la politique tanzanienne ne sont pas encore totalement prévisibles.
La domination du parti au pouvoir, le CCM, et la faiblesse de l'opposition et des acteurs sociaux ont créé un système politique multipartite rigide qui nécessite des réformes et une capacité d'innovation. L'innovation et le changement restent difficiles à mettre en œuvre. Cependant, grâce à une collaboration continue avec le CCM, basée sur des valeurs, la fondation peut mener un dialogue critique sur les défis actuels du système politique tout en attirant l'attention sur les conceptes sociétales de la social-démocratie.
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